Aborder le sujet de l’ avortement est assez difficile, car vous savez que le choix d’interrompre une grossesse n’est jamais facile. Mais on sait que toutes les grossesses ne sont pas planifiées et c’est pour cette raison que le recours parfois à l’avortement thérapeutique est l’une des solutions qui peuvent être prises pour endiguer le problème. La question de savoir s’il faut avorter ou non devient alors encore plus compliquée lorsque, lors d’une grossesse planifiée, cela devient nécessaire parce que le fœtus a des malformations ou des maladies graves. La décision à ce stade n’est pas facile car les «mais» et les «si» qui suivent sont infinis. Alors, qui a le dernier mot avant de mettre fin à la grossesse ou non? La loi parle clairement, le dernier mot appartient à la femme.
La loi du 17 janvier 1975, dite loi Veil a permis l’interruption de grossesse, ou plutôt l’ avortement, en France. Cette loi sert à réglementer les conditions dans lesquelles l’avortement ne constitue pas un crime. Le délai de grossesse doit être inférieur ou égal à 10 semaines, deux consultations médicales doivent avoir lieu et avec un laps de temps d’une semaine entre les deux. Selon la loi, c’est la femme qui doit prendre la décision finale de pratiquer ou non l’avortement. La décision de faire prévaloir la volonté de la femme est un choix radical, mais en même temps plus que compréhensible: c’est la femme qui doit faire face à l’accouchement, avec ou sans l’homme, et c’est sa santé qui est en danger. Par conséquent, le futur père peut avoir son mot à dire, mais la décision d’avorter ou non appartient toujours à la mère.
L’homme peut donc se tenir aux côtés de sa femme sur le chemin qui la mènera à terme à l’ avortement , mais seulement si elle accepte. Il est donc clair que s’il veut l’avorter et que la femme ne le souhaite pas, cette dernière peut non seulement décider de poursuivre la grossesse, mais même se rendre dans les cliniques et les établissements de santé pour demander que l’homme soit exclu de toute décision à cet égard. . Si la femme a moins de 18 ans, le consentement de la personne exerçant la responsabilité parentale ou la tutelle est requis pour l’interruption de la grossesse. Si la femme, en revanche, fait l’objet de la mesure d’interdiction, la demande d’interruption peut être présentée par le tuteur ou par le mari et évaluée par le juge tutélaire sur la base du rapport du médecin.
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